« Aux innocents les mains pleines » – les chanceux salariés de notre CE sont tombés sur « la distribution idéale » : une magnifique Odette, douce, fragile, fluide, un Siegfried bondissant, et le Wolfgang/Rothbart de référence.

Le couple Myriam Ould Braham – Matthias Heymann marche bien (je ne sais avec quelle ballerine cela pourrait ne pas marcher, ceci dit ?), Myriam est parfaite dans ce rôle, aussi bien Odette qu’Odile. Impossible de garder œil sec et gorge souple au dernier acte avec ces deux-là, et même une fois que la salle vous a vomi, malgré les hurlements de la fête foraine voisine, vous êtes encore au bord du Lac, même au bord du trottoir… Ce shoot d’émotion, c’est incomparable, c’est mieux que le chocolat et aussi bien que l’autre truc, là, tu sais…
La finesse, la précision, l’émotion de la danse de Princesse Myriam, la tonicité, l’éclat de celle de Matthias, tout cela n’est que pur délice. Quant à Karl Paquette, c’est son rôle : il est parfait de froideur et d’emprise (il est parfait dans les rôles de salaud finalement, faut bien reconnaître – rappelez moi qui viole Manon avec tant d’éloquence ?), et malgré les représentations à la chaîne, toujours aussi en forme d’un soir à l’autre.




Une soirée de rêve… Qui s’est finie entre balletotos, sur le trottoir, à attendre les vedettes en se refilant les derniers potins, les yeux brillants, avides d’être à demain pour une nouvelle vision du Lac !
Vous trouverez ici en anglais et là en français des chroniques intelligentes que je vous encourage vivement à parcourir !
A demain (ou plus tard), pour une autre distribution !
Bisous bisous !