Ce soir, c’était la der des der, pour eux comme pour moi.
Ce soir, c’est les vacances (pour certains d’entre eux).
Oh, ben j’ai pas l’moral d’un coup… (et les deux verres de bin vlanc m’ont coupé les jambes, et les bras, et la tête, alouette, ahahahahaaaaahhhhh…).
Pour me r’monter, j’vais te raconter une sortie des artistes. Tiens, celle de ce soir, au hasard (c’est con, j’aurais dû prendre des photos).
J’y ai retrouvé Sayuri, pilier d’établissement, ancienne Versaillaise, qui a convaincu son époux que déménager dans le 9ème arrondissement serait un gage très sûr pour la voir un peu plus souvent à la maison, eu égard au fait qu’elle passe 90 % de ses soirées à l’Opéra (je n’exagère pas, pour une fois). Et comme elle me le confiait ce soir « comme ça quand je serai vieille, je pourrai être là tout le temps ». Ce qui ne fera pas beaucoup beaucoup de différence, si vous voulez mon avis.
Grâce à elle, le régisseur de la maison, ancien danseur blessé, en instance de départ à la retraite, m’a claqué la bise, puisque j’étais à côté d’elle.
Puis, nous avons coincé Paul Marque, et l’avons assuré de notre soutien inconditionel de groupies démentes pour son départ au grand concours international de Varna, demain matin (ce que j’avais déjà un peu fait ce matin sur Instagram).
J’ai observé Sayuri de loin parler à Hugo Marchand, puis à Hannah O’Neill, à moitié japonaise, avec qui elle a pu échanger quelques mots dans sa langue natale.
J’en ai profité pour parler un peu avec le jeune Romain, spectateur aussi présent que Sayuri à Garnier ou Bastille (mais moins bien placé), qui vient d’achever sa formation à l’AID, et retourne à la fac l’année prochaine pour assurer ses subsides, tout en courant les castings de comédies musicales.
Puis je me suis approchée de Sayuri et Hannah, que Caroline Osmont (le petit cygne aux belles mains et aux doigts ronds)
venait de rejoindre, et j’en ai profité pour lui présenter mes hommages : combien j’ai été heureuse de la voir lors des performances dans les espaces publics de Garnier, et combien j’ai été subjuguée par la beauté de ses mains. La douce petite était toute intimidée ! J’ai surenchéri en expliquant combien c’était chouette pour les spectatrices comme moi d’enfin pouvoir distinguer les filles du corps de ballet, et que rester devant l’entrée des artistes était une aide précieuse pour pouvoir les discerner sur scène. J’ai souhaité de bonnes vacances à Caroline, et bon courage à Hannah, qui s’envole pour le Japon pour plusieurs galas (avec Hugo Marchand et Germain Louvet, et Sayuri à leurs trousses, qui part dans sa famille, comme ça tombe bien, see you in Kyoto 🙂).
Lydie Vareilhes est alors arrivée, et je lui ai fait coucou. Elle m’a reconnue, et j’ai alors pu, entourée de Romain et Sayuri, lui dire combien j’ai aimé sa prestation de ce soir, aux côtés de Sébastien Bertaud. Je lui ai glissé à l’oreille que je l’avais préférée à Eléonora (qui est pourtant étoile), en ajoutant que je ne faisais jamais de flatterie, car quand je n’ai rien à dire de gentil, je préfère me taire (copyright Lili). Elle était tellement plus intense, tellement plus… tellement plus ! La pauvre petite était gênée par mes compliments… pourtant c’était tellement sincère. Mais ces jeunes sont tellement humbles…
Enfin, Léonore et François sont arrivés. Même pressés, ils ont pris le temps de nous embrasser et d’échanger quelques mots, puis nous ont re-bisouillées avant de partir vers des vacances bien méritées…
J’ai dit au revoir à Sayuri, et je suis partie, un peu mélancolique… Je suis quand même une groupie chanceuse, qui peut si facilement parler à ses idoles.
Mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire, moi, jusqu’au 26 septembre ???
Bon allez, bisous bisous, à lundi (j’espère ne pas avoir laissé trop de coquilles, rapport aux deux verres de bin vlanc, tu sais…).
Sylvie